¡Ole!
La corrida est certainement l'une des traditions espagnoles des plus célèbres à l'étranger. Elle incarne la grâce, la passion, le courage et l'audace. Souvent critiquée et condamnée, la corrida a été et restera certainement un élément majeur de la culture espagnole.
La corrida n'est pas juste un sport - c'est un art. Elle est comme une danse - mélangeant dans une parfaite harmonie l'élégance du matador traduisant des émotions telles un ballet, le mouvement de la cape et la charge du taureau. Le matador doit apprendre ces mouvements par un entraînement intensif, commençant dès la plus jeune âge.
La corrida se compose en règle générale de trois matadors et de six taureaux. Elle dure environ une heure et demie et est divisée en trois scènes - dont les personnages principaux - en plus des taureaux - sont successivement : les picados, les banderilleros et les matadors.
On laisse le taureau sortir de l'enclos, signal du début de la corrida. D'abord apparaissent les picadors, très beaux dans leurs costumes, sur leurs chevaux. Ils portent des lances qu'ils plongeront dans les flancs et le cou du taureau. Un juge décide de la durée de cette phase de la corrida. Ensuite viennent les banderilleros, à pieds et portant des banderillas colorées. Ils doivent atteindre le cou du taureau pour qu'il baisse la tête et soit prêt pour l'arrivée du matador.
La dernière et plus passionnante partie de la corrida est l'arrivée du matador. Paré du "traje de luces" (costume de lumières), il entre dans l'arène accompagné des cris de la foule. Le traje de luces est un très beau costume, composé d'une veste en soie brodée d'or, d'un pantalon serré et d'un chapeau bicorne.
Le matador est jugé sur sa bravoure (comportement le plus calme et relaxé possible face au danger de la mort et sa capacité à s'approcher du taureau) mais aussi sur sa grâce lors du mouvement de la cape.
L'heure de vérité (la faena) est lorsque le taureau a été suffisamment affaibli mais qu'il est encore assez fort et coléreux pour que le matador déplace adroitement la cape dans le but de se faire rapprocher le plus le taureau. C'est seulement après ce procédé que le matador va pouvoir tuer le taureau d'un coup d'épée à hauteur du garrot, entre la colonne vertébrale et l’omoplate droite. Ce geste est appelé l'estocade.
Plaza de Toros De Marbella
Adresse : El Toreo, S.L., Plaza de Toros
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Plaza de Toros de Andalucia
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La Plaza de Toros de Marbella se trouvant à El Toreo a ouvert ses portes en 1964 et les premiers matadors à en sortir furent Pedro Martinez, Manuel Benitez (el Cordobes) et Francisco Camino. Ces arène peuvent accueillir jusqu'à 10 000 personnes.
